Après le bac, il faut passer aux études supérieures. Le logement étudiant peut peser lourd en tant que dépenses familiales. Entre les charges, le loyer et l’assurance, quel budget prévoir pour la location d’un appartement étudiant ?
Le budget à préparer
Deux principaux facteurs déterminent le montant du loyer d’un logement étudiant. D'un côté, il y a la surface habitable et de l’autre côté, l’emplacement du logement concerné. En centre ville, les étudiants doivent préparer un budget tournant autour de 600 € en moyen, tandis que dans les périphérie, il est de 560 €. D'après quelques études, un logement étudiant se loue à 393 € en moyen pour une surface de 14 m2, à 500 € pour les studios de 23 m2, à 497 € pour un appartement T1 de 30 m2 et à 646 € pour un appartement T2 de 43 m2. Si vous optez pour la colocation, sachez qu’elle est très intéressante. Elle peut revenir à 434 € en moyenne avec les charges. La palme revient à la capitale où le loyer s’élève à 873 € en moyen. Dans les zones assez tendues telles que Paris, le budget pour un studio avoisine les 865 €.
Les autres frais
En plus des coûts liés au déménagement, vous devrez disposer d’un certain montant pour payer un mois de caution. Dans le cas où les charges ne sont pas incluses dans le loyer, prévoyez quelques dizaines d’euros en plus. L’électricité et les frais mensuels d’eau s’ajoutent à cela. Vous allez donc vous charger de la facture. En tant que locataire, vous êtes également dans l’obligation de prendre une assurance habitation et de vous acquitter de la taxe annuelle d’un logement étudiant dont le montant varie selon la ville.
Avant la signature d’un bail
Plusieurs centaines d’euros sont à envisager si vous voulez engager une agence immobilière afin de vous aider à trouver le logement de vos rêves et correspondant à votre budget. Sachez que, la régularisation de votre premier loyer doit se faire pendant la signature du contrat de bail. De plus, vous devez aussi verser un dépôt de garantie dans le but de rassurer le propriétaire du logement de votre solvabilité. La majorité des bailleurs exige même un montant équivalent à un mois de loyer. A condition de ne pas faire de dégâts, vous serez en droit de récupérer cette somme lorsque vous quitterez les lieux. Sans prendre en compte votre situation familiale ou financière, vous n’êtes pas dispensés à payer la taxe d’habitation. Par rapport à ces dépenses, les aides aux logements peuvent faire baisser votre note. Il vous suffit de respecter certaines conditions à savoir : être un ressortissant français, louer un logement bienséant, avoir aucun lien de parenté avec les propriétaires et avoir des ressources inférieurs aux plafonds définis.